LIFE AFTER DEATH
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 SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant.

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Percy-Zane McAllister

Percy-Zane McAllister


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SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant. _
MessageSujet: SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant.   SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant. EmptyVen 23 Sep - 21:21



Sidonie Rose Dubois




PRÉNOMS ✖ Sidonie Rose. NOM ✖ Dubois. ÂGE ✖ 24 ans. DATE DE NAISSANCE ✖ 17 septembre 1987. LIEU DE NAISSANCE ✖ Paris, France. MÉTIER/ÉTUDE ✖ Secrétaire médicale. ORIENTATION SEXUELLE ✖ Hétérosexuelle. STATUT ✖ Célibataire. AVATAR ✖ Gemma Arterton.



CARACTÈRE, TICS, HABITUDES & MANIES ✖ Sidonie est une jeune femme tendre, douce et fragile. Elle n'est pas méchante pour un sous, et ce, depuis toujours, et malgré ce qu'il lui est arrivé. De même qu'elle est sensible, un peu trop parfois, puisqu'elle pleure à chaudes larmes devant un film à l'eau de rose. Par contre, elle est très fidèle, en amour comme en amitié, et est honnête. Sidonie est joyeuse et optimiste, tout du moins, elle essaye de l'être au maximum. Elle n'a pas toujours confiance en elle, et est très timide, mais cela ne l'empêche en rien d'aller vers les gens, tout du moins les femmes. Parce que oui, elle a plus de mal avec les hommes, mais vous comprendrez pourquoi. En ce qui concerne le reste de ses traits de caractère, vous n'aurez qu'à les découvrir au fur et à mesure. Sid est également très anxieuse, hésitante et émotive. Elle panique rapidement, et parfois pour un rien. Elle ne sait pas toujours quoi faire, et pèse souvent le pour et le contre pendant des années, alors qu'il est parfois trop tard... Du coup, elle s'en mords les doigts et s'en veux horriblement. Mais Sidonie est aussi très ouverte d'esprit, serviable et à l'écoute. L'amie par excellence porte son nom. Cultivée, organisée et logique, elle peut être beaucoup trop pointilleuse lorsqu'elle le souhaite.

La belle a peur de n’importe quel insecte, que ça soit une araignée, un cafard, un cloporte, un papillon, une abeille, une guêpe, ou même une mouche ! Elle ne boit pas une seule goutte de café, car elle en déteste l’odeur, et le goût. Tout comme ISid ne mange pas de poisson et très peu de viande, mais elle n’est pas végétarienne pour autant ! Elle n’aime pas le chocolat, sauf le blanc et raffole en revanche de la vanille. Sidonie fume un peu trop, mais que des mentholées. Elle collectionne les livres, et en achète plus qu’elle n’en lit. D’ailleurs, la jeune femme en a toujours un dans son sac à main (qui est d’ailleurs une vraie mine d’or !) Elle aime également l’écriture. Elle n’aime pas particulièrement la mode, et préfère porter des vêtements peu chers, où elle est à l’aise dedans, plutôt qu’une robe qui équivaut à deux fois son salaire mensuel, et qu’elle ne portera qu’une fois. Elle aime la pluie, l’eau, et aller nager. C’est pour ça qu’elle préfère les bains aux douches. La jeune femme aime se coucher, et regarder le ciel et les nuages, tout en se laissant aller à rêver. Sidonie ne peut s’empêcher de compter le nombre de marches d’un escalier lorsqu’elle en emprunte un. La jeune femme tient plutôt bien l'alcool, mais n'en boit pas régulièrement. Bien sûr, elle collectionne les talons hauts, et les sacs à mains. C’est la seule chose où elle se fait vraiment plaisir, excepté les livres. La jeune femme fait souvent des listes, puisqu’elle est très organisée, et méthodique, ainsi qu’étourdie… Et puis, elle s’en sort mieux comme ça. La belle demoiselle aime passer ses soirées en compagnie de son canapé, et d’une bonne série, voire d’un film. Sa série préférée reste tout de même Friends. Elle est ambidextre, mais préfère écrire de la main gauche. Sid a plus d'un tatouage, mais, vous ne saurez pas lesquels ni leur localisation, car elle ne porte que des vêtements longs, et ce, même en été.


Et toi alors ?



PSEUDO ✖ ASK! ou plus récemment burning candles. PRÉNOM ✖ Anne-Sophie. ÂGE ✖ 19 ans. PAYS ✖ France. TON AVIS SUR LE FORUM ✖ Je l'aime. COMMENT L'AS-TU CONNU ✖ Je l'ai crée. TON NIVEAU DE PRÉSENCE ✖ Un maximum pardi. CODE ✖ Comment si j'avais besoin de le mettre !


Dernière édition par Sidonie R. Dubois le Dim 30 Oct - 14:56, édité 7 fois
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Percy-Zane McAllister

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SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant. _
MessageSujet: Re: SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant.   SID ✖ Si les hommes devaient accoucher, aucun ne dépasserait jamais le premier enfant. EmptyVen 23 Sep - 21:21



Jolie petite histoire







HISTOIRE ✖ C’est un certain 17 septembre 1984, à Paris que la petite Sidonie Rose Dubois pointa le bout de son nez, pour le plus grand plaisir de ses parents bien entendu, et du reste de la famille. Marisol, la maman de la petite fille, avait souffert durant des heures. La pauvre… Mais au final, elle avait été bien récompensée puisqu’enfin, elle pouvait tenir sa fille dans ses bras. De son côté, Mathias était ému. Sa fille était enfin là, en chair et en os, avec eux, après neuf mois d’attente insoutenable. Oui, ce 17 septembre était le plus beau jour de la vie des Dubois. Inutile de vous raconter que pendant les semaines et les mois qui suivirent, Sid leur en fit voir des vertes et des pas mûres. A croire que ça l’amusait de ne pas les laisser dormir. De plus, elle avait tout le temps faim, et voulait toujours être prise dans les bras, comme n’importe quel bébé d’ailleurs. Enfin bref, ses premières années de vies se déroulèrent totalement normalement. Elle apprit à marcher, à parler, à faire ses besoins sur un pot, à ne pas manger ses jouets, etc… En résumé, elle se comportait comme n’importe quelle petite fille. Son entrée à l’école se fit tout à fait normalement, et c’est à partir de ce moment que la fillette se découvrit au fur et à mesure une soif de savoir grandissante. Elle ne cessait de poser des questions à sa maitresse d’école lorsque celle-ci commençait à leur expliquer quelque chose. Elle jouait avec les autres enfants lors de la récréation, et s’amusait tout en apprenant lors des autres heures. Bref, rien d’anormal.

Lorsqu’elle eut six ans, pour son anniversaire, la fillette reçue alors un petit cahier, qui n’allait pas tarder à lui servir de journal intime, accompagné d’un livre, son premier. Jusque là, elle n’avait jamais eut de livre à elle. Ses parents se contentaient d’en emprunter à l’a bibliothèque et de lui faire la lecture. C’est de là qu’est né cet amour pour la littérature, et l’écriture. Les deux vont de paire avec elle. Après avoir déposé un baiser sur la joue de chacun de ses parents, la fillette fila dans sa chambre, attrapa un stylo sur le bureau, et se laissa tomber sur son lit. Elle ouvrit alors le petit cahier, et se mit à écrire, spontanément.

« Cher journal,

Maman et papa m’ont expliqués que c’est comme ça qu’on faisait. Dès qu’on t’ouvrait et qu’on voulait te dire quelque chose, il fallait écrire ça. C’est une sorte de formule magique ? Si je ne le mets pas, ça voudra dire que tu révèleras ce que je t’écrirais ? Oh non ! S’il te plait ! Pardonne-moi si un jour je l’oublie, et ne dit rien à personne. C’est entre toi et moi, et rien que nous deux. Juré ? Je vais faire comme si tu me l’avais juré. Je viens de te recevoir, pourtant, je t’aime déjà à un point inimaginable. Moi, c’est Sidonie, mais appelle moi Sid. J’ai six ans aujourd’hui même, et j'aurais aimé être une princesse. Il y a Ariel, Jasmine, Pocahontas, Raiponce, Belle, Aurore, Cendrillon, et j’en passe. Et bizarrement, elles trouvent toutes leur prince charmant. Moi aussi j’en veux un ! Tu crois qu’il viendra bientôt ? Il n’est pas obligé d’avoir de cheval blanc tu sais. Un jour, il viendra, et on se mariera, et on aura beaucoup d’enfants, et on sera heureux. Je serais moi aussi une princesse. Enfin, j’espère. Tu sais, mes copines, elles ont de la chance quand même. Naomi, par exemple, elle a déjà un amoureux. Thomas. Tu crois que c’est son prince ? En tout cas, Thomas, il est beau. Je l’aurais bien aimé en prince, moi aussi. Et Judith, elle a de la chance parce qu’elle, elle a que des belles robes de princesse. Pourquoi j’en suis pas une moi, hein ? Si seulement…
Je n’ai pas écrit beaucoup aujourd’hui, mais je dois te laisser, papa et maman m’appellent. Bisous. »

Tels furent ses premiers mots dans celui qui contiendrait le moindre de ses secrets. Telle naquit sa passion pour l’écriture.

Sidonie fut bientôt en âge d’aller au lycée, et c'est là que tout allait changer. C'est là qu'elle le rencontre. Joseph, ce garçon beaucoup, beaucoup trop intelligent, que tout le monde considérait comme un « geek » d’ailleurs. Et, bien qu’il ne soit pas le plus bel homme de la terre, il était sans nul doute le plus aimant et le plus gentil. Bizarrement, le courant passait bien entre eux. Elle se sentait bien avec lui. Et c’est ainsi qu’un jour, ils en vinrent à s’embrasser. Oui, Joseph n’avait pas le physique d’un mannequin, et ce baiser fit entendre parler de lui, mais au fond, la belle s’en moquait comme de sa première paire de chaussette. C’était pour dire… Leur petite romance, bien que désapprouvé de tous les autres lycéens, qui ne comprenait pas ce qu’une fille comme Sidonie faisait avec un garçon comme Joseph, ou le contraire, dura pendant près de trois ans. En fait, toute leur scolarité au lycée. Mais, ils ne conclurent jamais, bizarrement. Ce n’étaient pas qu’ils ne voulaient pas, mais quelque chose les en empêchaient. Ils ne savaient pas vraiment quoi. Peut-être n’étaient-ils pas prêts, tout simplement ? Allez savoir.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, c’est bien connu, non ? Il en fut de même de leur petite idylle. Ni l’un ni l’autre ne le voulait, cela dit. Parce que oui, bien que totalement différents, ils étaient bien ensembles, et leur couple était complémentaire et beau à voir. Non, elle ne rompit pas. Non, lui non plus. Ils le firent d’un accord commun à contrecœur. En fait, leur avenir se chargea de rompre à leur place. Sidonie venait d’apprendre qu’elle allait déménager à… Où ça déjà ? Walley, oui, voilà, dans le Tennessee, aux États-Unis. Elle avait dix huit ans. Joseph, quant à lui, restait à Paris. Ni l’un ni l’autre ne voulait d’une relation à distance, car cela représentait beaucoup trop d’inconvénients à leurs yeux. C’est, la veille de leur séparation qu’ils firent l’amour pour la première fois, ensembles, et qu’ils se déclarèrent leur flamme pour la dernière fois. Parce que oui, Sidonie l’aimait, son Joseph. Il était tellement aimable, et appréciable, aimant, gentil, généreux, attentionné. Comment ne pas l’aimer ? C’était impossible, tout simplement. Et lui aussi l’aimait, comme la prunelle de ses yeux. Ils se quittèrent le lendemain, bien tristes, mais heureux d’avoir fait un bout de chemin ensemble. Heureux d’avoir franchit le pas. Heureux, car ils savaient qu’ils se retrouveraient, un jour où l’autre, après leurs études, et qu’à ce moment là, rien ne pourrait les séparer. Les autres lycéens, les appelaient souvent « The Beauty & The Beast », ce que Sidonie trouvait horrible pour Joseph. Mais, malgré tout, c’était appréciable, parce que, pour une fois, elle était l’héroïne du conte de fée. Elle savait que la princesse finirait avec son prince, et elle pensait dur comme fer que c’était Joseph.

La belle venait de s’installer à Walley, avec ses parents, et avait de temps en temps des nouvelles de Joseph. Ici, à dix huit ans, elle recommençait à zéro. Sa meilleure amie n’était plus là. Joseph n’était plus là. Elle se retrouvait seule, encore une fois. Seule avec sa littérature. Sans ses repères, ce n’était pas facile du tout pour la jeune femme. Elle avait besoin de lui, de sentir ses bras l’entourer et la serrer contre lui, de sentir ses doigts sur son visage, de frissonner en sentant son souffle dans son cou. Joseph lui manquait horriblement, mais elle devait faire avec et surmonter tout ça, tant bien que mal. Alors, elle se rappelait leurs souvenirs, leurs moments heureux, leurs petits moments rien qu’à eux, où ils avaient l’impression de se retrouver seuls au monde. Seuls au monde, ils l’avaient presque été d’ailleurs, mais cela ne les avaient pas dérangés. Au contraire, ils étaient bien, à l’époque. Les semaines passèrent, et les nouvelles de Joseph se firent de plus en plus espacées. Puis, ce fut au tour des mois de passer. Plus rien. L’avait-il oublié ? Dans sa dernière lettre – parce que oui, ils s’envoyaient des lettres et ne communiquaient pas par mail – il lui disait qu’il était très occupé ces derniers temps, et qu’il n’avait pas une seconde à lui, mais qu’il trouvait tout de même le temps de penser à elle chaque jour. Avait-il menti ? Elle commençait à se le demander sérieusement, sans pour autant y croire, ou le vouloir. Mais elle n'eut plus le temps d'y penser...

Son père venait de perdre son travail il y a peu de temps et sombra dans l’alcoolisme. C’était horrible. Il hurlait sans arrêt pour un rien. Encore que ça, la jeune adolescente aurait pu le supporter, tout comme sa mère. Malheureusement, les choses empirèrent avec le temps. Plus les semaines passaient, plus il buvait et devenait violent, si bien qu’il s’en prenait à Sid pour tout et n’importe quoi. A peine rentrée de l’école, il se levait de son canapé, verre de whisky en main, en buvait encore une gorgée avant de le poser, et se dirigeait vers elle pour lui hurler dessus et la gifler parce qu’elle n’avait pas enlevé ses chaussures, ou parce qu’elle avait mouillé le sol, ou encore, parce qu’elle était arrivée quelques minutes en retard. Et bien sûr, à chaque fois qu’il trouvait un nouveau prétexte, il devenait de plus en plus violent. Il lui arrivait même de prendre sa cigarette et de marquer la peau de la jeune adolescente pour lui faire « comprendre la leçon »… Déjà renfermée sur elle-même, cela n’aidait en rien. En fait, elle gardait tout pour elle, jusqu’à ce que le vase explose. Et lorsqu’il explosait, elle allait dans une salle de sport pour boxer contre un punching-ball et évacuer toute sa rancœur, toute sa souffrance. Le corps de Sidonie était régulièrement couvert de bleus, et la jeune femme fut obligée de porter sans arrêt des vêtements longs, cachant ses marques. Sans compter que les fois où ça dérapait trop, elle se retrouvait souvent avec un bras dans le plâtre, ou des côtes cassées. L’hôpital la connaissait pas mal pour être franche. Son excuse pour ses visites à répétitions ? « L’escalier ». Oui, sa mère et elles racontaient toujours que dans leur maison, elles avaient un grand escalier très abrupte, et que, chaque matin, ou presque, alors qu’elle n’était pas tout à fait réveillée, la jeune femme chutait. Au début, on les croyait, mais à force de voir la jeune adolescente aux urgences, on commença à soupçonner quelque chose. On l’interrogea, plus d’une fois, pour lui tirer les vers du nez, mais jamais elle ne dit mot. Sa mère non plus n’ouvrit jamais la bouche, trop effrayée par l’homme qu’elle avait épousé, et s’estimant heureuse de ne pas être à la place de sa fille. Oui, cela devait être ça. Elle avait peur, mais elle était ravie d’être épargnée d’un tel enfer. Elle n'avait que dix huit ans quand son père à commencé à la battre.

Quelques mois plus tard, après près de six mois sans ses nouvelles, elle reçu un coup de fil. Si elle avait su ce qui l’attendait, jamais elle n’aurait décroché, non, jamais.

VOIX ▬ Sidonie ?
SIDONIE ▬ Oui, c’est bien moi.
VOIX ▬ Ici Stéphanie, la mère de Joseph.
SIDONIE ▬ Oh, bonjour Madame Deschamps, comment allez-vous ?
VOIX ▬ Je… Sidonie… J’ai quelque chose de difficile à vous annoncer…
SIDONIE▬ Que se passe-t-il ?!
VOIX ▬ Joseph… Mon fils… est décédé…
SIDONIE▬ Quoi ? demanda-t-elle alors que sa voix se brisait.
VOIX ▬ Un accident de voiture… Après une fête… Le conducteur avait bu, et… Je suis désolée.
SIDONIE▬ Non… Non…. NON !
VOIX ▬ Vous savez… Je pense qu’il aurait aimé que vous soyez là à son enterrement. C’est dans deux jours… Si vous voulez venir… Sidonie ?

Mais la jeune femme n’avait plus la force de répondre. Elle se contenta de marmonner quelque chose, après quoi Stéphanie raccrocha, et elle alla s’effondrer sur son lit. Elle n’en revenait pas. Non, ce n’était pas comme ça que l’histoire devait se finir… Ce n’était pas juste. Il n’avait que dix neuf ans… Son heure n’était pas venue. Il avait encore toute la vie devant lui… Pourquoi ? « Pourquoi ? » Cette question revenait chaque jour dans son esprit… Mais, jamais elle ne trouva de réponse. Sidonie se rendit tout de même à l’enterrement qui eut lieu à Paris, de Joseph, son premier amour, le seul qui avait su faire battre son cœur comme jamais. Elle voulait faire bonne figure, mais elle était loin d’être aussi calme que ce qu’elle ne laissait paraitre… Au contraire.

En rentrant à Walley, quelques jours plus tard, la jeune femme n’arrivait toujours pas à réaliser que son Joseph était mort… Qu’il n’était plus là, et ne le serait jamais plus. Jamais, ils ne se reverraient. Jamais ses yeux ne pétilleraient en la voyant sourire. Joseph ne pourrait plus lui tenir la main et lui sourire timidement. Il ne pourrait plus l’enlacer, ni lui embrasser tendrement le front, puis le nez, la joue, et enfin l’embrasser à proprement parler. Plus jamais ils ne pourraient se dire combien ils s’aiment et ce qu’ils représentent l’un pour l’autre. Elle ne le reverrait plus… Elle ne l’entendrait plus rire. Jamais plus, il n’essayera de lui expliquer comment fonctionne ceci, ou cela. Sid n’aurait plus à le convaincre de lire tel ou tel bouquin. Jamais, ils ne discuteraient à nouveau. Jamais, elle n’entendrait le son de sa voix. Cette fois-ci, seuls ses souvenirs restaient, et les quelques preuves de leur passé commun. Une fois chez elle, la belle se rua dans sa chambre et alla chercher une petite boite à chaussure qu’elle avait re-décorée, contenant tous leurs souvenirs. Il y avait des photos d’eux, une addition – celle de leur premier rendez-vous –, ou encore un petit bout de carton où le jeune homme avait vaporisé un peu de son parfum – elle avait fait de même pour lui. Il y avait des tonnes de petites choses de ce genre, et, en les voyants, le cœur de la jeune femme se serra, et les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Puis, elle repensa à sa boite à lui. C’était la seule chose que les parents du jeune homme lui avait donné, en souvenir. Elle fouilla dans sa valise, et la sortit délicatement. Elle avait peur de l’ouvrir, de voir ce qu’elle contenait exactement. Parce que non, elle ne savait pas quels trésors Joseph y avait mis. Sidonie savait simplement qu’ils avaient tous les deux une boite. En l’ouvrant, elle ferma les yeux. Lorsqu’elle les ouvrit, son cœur manqua un battement. La boite contenait une autre petite boite. Pas n’importe laquelle bien sûr. En l’ouvrant, elle aussi, son cœur manqua un nouveau battement, et de nouvelles larmes vinrent perler sur ses joues, accompagnées de douloureux sanglots. Sa mère vint la rejoindre, s’inquiétant, et comprit, en voyant la bague dans son étui. Marisol tenta tant bien que mal de la réconforter, mais cela ne marcha pas vraiment. Résignée, et surtout chassée par sa fille, elle la laissa tranquille. Sidonie mit immédiatement la bague à son annulaire et les contempla, tous les deux. Jamais elle ne se séparerait de cette bague, elle venait de s’en faire la promesse. D'ailleurs, jusqu'à ses vingts et un ans, la c'était cette bague qui lui donnait la force de supporter les coups de son père... C'est à cet âge-là qu'elle déménagea, et alla s'installer seule dans un petit appartement. Quelques mois plus tard, elle convint sa mère de divorcer, et son père retourna en France, loin d'elles.

Depuis, Sidonie porte toujours cette bague, et la regarde chaque jour en pensant à Joseph, qui, elle en est persuadée, la regarde, de là-haut. La jeune femme à aujourd’hui vingt trois ans. Mais il y a toujours ce vide, cette absence, celle de Joseph qui la ronge et la rends triste. Elle essaye d’être forte, et de s’ouvrir aux hommes, parce qu’elle sait qu’il n’apprécierait vraiment pas de la voir comme ça, mais elle n’y parvient pas toujours. Quand on lui demande si elle est célibataire, elle met du temps avant de répondre, et finir par dire, un petit sourire triste sur les lèvres, qu’elle est veuve. Ce n’est pas totalement vrai, mais, c’est tout comme, selon elle. Joseph continue de lui manquer, et lui manquera toujours… C’est une évidence. Malgré tout, elle essaye de continuer à vivre et de profiter, jusqu’à ce qu’elle puisse le rejoindre là-haut. Depuis lui, elle n’a, pour le moment trouver – ni vraiment chercher… - personne. Elle croit ne pas vouloir d’un autre, mais elle sait qu’elle peut retomber amoureuse, et qu’au fond, ce n’est pas interdit. Sidonie est secrétaire médicale et passe les trois-quart de sa semaine à l'hôpital, parce que oui, elle travaille là-bas. Et pour le moment, tout va bien dans sa vie, ou presque.

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